HAPINESS WAS JUST OUTSIDE MY WINDOW

Les yeux rivés sur cette reliure de cuire, je tentais de me convaincre que tous ce qui se passerait en cette journée spéciale ne pouvait qu'être meilleure pour maman et moi. Prenant mon courage à deux main, je l'ouvris et me mise à regarder les images. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais pouvoir lui dire. Täaz se mit à aboyer et une voix masculine retentit dans l'entrée. Un frisson me parcourra le dos. Respirant le plus calmement possible, j'arborais le plus beau de mes sourires. Claquant mon journal je le déposa sur le lit et déambula dans l'escalier. Émue, oui c'est le mot j'étais émue de le revoir. Son regard posé sur moi suffit à me rendre naturel. Je n'avais plus besoin de jouer la comédie. J'étais juste heureuse d'être à nouveau à ses côtés. Je me précipita sur lui, ne décollant plus mes bras de sa jambe. « papaaa ! » Ce mot sonna faux dans ma bouche. Je n'avais pas eu la chance de le prononcer assez de fois pour qu'il devienne un mécanisme. Maman sortis de la cuisine tout aussi vite que moi de ma chambre. S'en suivit une multitude de câlins et de bisous qui me coupèrent l'appétit. Je n'avais que cinq ans et tous ce qui se rapportait à l'amour n'était qu'écœurant à mes yeux. « mon chéri, tu nous as tellement manqué. » Manqué n'était pas réellement le mot pour moi puisque je n'étais pas habituée à sa présence. Je n'avais dus le voir qu'une dizaine de fois mais c'était la première dont je me souviendrais plus tard. Lors des précédentes mon langage se résumait à quelques gémissements sans grandes significations. A table, je mangeais avec un appétit sans limite. Maman me repris plusieurs fois, me rappelant de mâcher mes aliments si je ne voulais pas qu'ils restent coincés dans ma gorge, pour finalement se mettre à rire joyeusement de mes réactions de petite fille. « dis papa, t'as finis de tuer les méchants brigands ? comme ça tu pourras rester longtemps à la maison. » Mes paroles lancèrent un froid glaciale. Je m'en mordais les doigts. Je n'aurais jamais pus imaginer que ce que j'allais dire pourrait faire sortir maman de table pour aller pleurer plus loin. Je me suis mise à chouiner sans en savoir les raisons. Je compris un peu plus tard dans la journée que papa repartait dans la nuit et ce pour une durée encore indéterminée. Dans un sens j'aurais préféré que papa soit plombier et que nous vivions dans un bidonville, au moins je pourrais le voir tous les jours et maman serait heureuse. Mais c'était un héros. Il libérait le pays des méchants gangsters pour nous mettre à l'abri maman et moi. Je n'aurais jamais crus que comme tous les héros il finirait par nous quitter plus vite. N'a-t-on pas des super pouvoirs qui nous rendent immortelle quand on on sauve les vies des gens ? Je ne crois plus en la magie des films. Les comptes de fées ne sont fait que pour rêver, et on m'a voler mes rêves en emportant l'espoir de revivre cette journée à nouveau.

Bienvenue (:
Et bonne chance pour la suite

Merci (:

MON COUSIN CHERI
Merci beaucoup à tout les deux (:

SHANTEL
merci beaucoup (: par contre je serais absente jusqu'à dimanche, c'est imprévu et j'aime vraiment pas faire ça alors que je viens tout juste de m'inscrire mais je peux pas faire autrement ... :s